Alerte moustique tigre
Le moustique tigre se développe près des habitations, dans de très petits volumes d’eau. Cette page rassemble l’essentiel pour reconnaître l’espèce, prévenir sa prolifération, signaler sa présence et comprendre notre indicateur de risque.
L’essentiel à retenir
- Identification : petit moustique noir, rayures blanches sur pattes et abdomen, actif surtout en journée (matin et fin d’après-midi).
- Cycle : œufs déposés au-dessus de l’eau dans de micro-contenants. Éclosion dès qu’il pleut. Cycle complet en 5–10 jours selon la température.
- Portée : vole peu (souvent 50–150 m). Les gîtes sont donc presque toujours chez soi ou chez le voisin.
- Période en France : surtout mai → novembre selon les régions et la météo.
- Risques : vecteur potentiel (dengue, chikungunya, Zika) si un virus est importé localement. Suivre les recommandations sanitaires.
- Action prioritaire : supprimer chaque semaine toute eau stagnante. Compléter par vêtements longs + répulsif homologué.
Information grand public. En cas de symptômes (fièvre, douleurs inhabituelles), consultez un professionnel de santé.
Accès rapide
Reconnaître le moustique tigre (Aedes albopictus)
Aspect : corps sombre avec rayures blanches sur les pattes et l’abdomen. Une ligne blanche peut être visible sur le thorax. Il se tient bas (proche du sol) et pique souvent au niveau des chevilles.
Habitat : zones urbaines/périurbaines. Exploite les micro-contenants (soucoupes, arrosoirs, bâches, jouets, gouttières). Les œufs résistent à la dessiccation et à l’hiver (diapause).
Comportement : pique surtout de jour; sensible au vent. Les pièges UV nocturnes attrapent peu d’Aedes (impact limité).
Différences clés
- Moustique commun (Culex) : plutôt nocturne, bourdonnement le soir, pas de rayures blanches marquées.
- Moucherons & cousins : silhouettes plus frêles, souvent non piqueurs.
- En cas de doute : voir nos fiches espèces.
Calendrier d’activité en France
L’activité démarre généralement au printemps avec les premières chaleurs et s’intensifie en été. Selon la région (altitude, littoral, climat urbain), elle peut se prolonger jusqu’en automne. Les épisodes pluvieux suivis de douceur accélèrent le cycle larvaire.
Signaler un moustique : comment faire ?
- Indiquer le lieu, la date et le contexte (maison, jardin, parc…).
- Ajouter une photo nette si possible (taille ~5–10 mm, rayures blanches visibles).
- Valider. Le signalement est pris en compte après contrôles automatiques anti-doublons.
Que deviennent les données ?
Elles alimentent la carte des signalements et l’indicateur de risque local.
- Localisation floutée si nécessaire.
- Pas d’exposition de données sensibles.
- Suppression sur demande raisonnable (page contact).
Prévenir & se protéger
Gîtes larvaires : 10 réflexes hebdomadaires
- Vider soucoupes, seaux, arrosoirs, jouets, bâches.
- Couvrir récupérateurs d’eau (couvercle ou moustiquaire fixée).
- Mettre du sable/paillage dans les soucoupes ou les retirer.
- Nettoyer gouttières, regards, avaloirs.
- Entretenir piscines et bassins (filtration active).
- Tendre les bâches (pas de poches d’eau).
- Ranger pneus et briques creuses à l’abri.
- Poser des moustiquaires aux fenêtres.
- Vêtements longs et amples en extérieur.
- Répulsif cutané homologué (DEET, IR3535, icaridine/picaridine, citriodiol/PMD) selon la notice.
Les larvicides à base de Bti s’envisagent uniquement pour des points d’eau inévitables (regards, avaloirs), et strictement selon la notice. La suppression de l’eau reste prioritaire.
Voir la page prévention détailléeCas pratiques
- Copropriété : organise une “tournée” hebdo des parties communes.
- Chantiers : bâches tendues, contenants retournés, pompes d’évacuation.
- Voyage : moustiquaire de lit (idéalement imprégnée), clim/ventilateur, répulsif adapté à l’âge.
Comment fonctionne l’alerte et l’indicateur de risque ?
Notre carte combine plusieurs signaux pour estimer le niveau de risque local : signalements récents, saisonnalité, conditions météo favorables, historique par zone, paramètres environnementaux (densité bâtie, altimétrie…), et mécanismes anti-doublons.
- Signalements : rapportés par les utilisateurs via le formulaire dédié.
- Saisonnalité : fenêtre d’activité variable selon régions/altitude.
- Temporalité : un signalement récent pèse plus qu’un ancien.
- Qualité : pondération par contenu (photo, précision), filtres anti-abus.
FAQ — Questions fréquentes
Dernière mise à jour : 2025-08-26 — Page informative grand public.