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Alerte

Chikungunya à Val-de-Cognac : 14 cas confirmés — comment agir tout de suite

En bref

  • 14 cas de chikungunya confirmés par l’ARS à Val-de-Cognac.
  • Transmission locale via le moustique tigre (Aedes albopictus).
  • Levier n°1 : supprimer l’eau stagnante + protection personnelle pour casser la chaîne.
  • Consulter en cas de fièvre + fortes douleurs articulaires, surtout si vous résidez/fréquentez la zone.

L’ARS a confirmé 14 cas de chikungunya à Val-de-Cognac. Bonne nouvelle : des gestes simples et coordonnés réduisent rapidement la transmission du virus, relayée ici par le moustique tigre. Voici un guide clair pour agir dès aujourd’hui — chez soi, dans l’immeuble et dans le quartier.

Ce que l’on sait

  • Les cas sont liés à une transmission locale par le moustique tigre.
  • Le virus est introduit par une personne infectée (retour de voyage, par ex.), puis repris par des moustiques qui piquent un malade et ensuite une personne saine.
  • La réponse publique combine dépistage, information et lutte anti-vectorielle (assainissement des gîtes, interventions ciblées).

Message clé : sans eau stagnante, pas de larves ; sans larves, pas d’adultes ; sans moustiques, la chaîne se brise.

Symptômes & quand consulter

Tableau typique

  • Fièvre brutale (souvent élevée)
  • Douleurs articulaires (chevilles, poignets, doigts, genoux)
  • Courbatures, grande fatigue
  • Éruption possible, céphalées, conjonctivite

Que faire

  • Consulter si fièvre + douleurs articulaires, surtout en lien avec Val-de-Cognac/voyage récent.
  • Repos, hydratation, antalgiques adaptés (demander conseil).
  • Durée habituelle : quelques jours à 2 semaines. Des douleurs résiduelles peuvent persister.

Pourquoi Val-de-Cognac est concerné

Le moustique tigre vit au plus près de l’humain, en ville/périurbain, et se reproduit dans de petits volumes d’eau : coupelles, jouets, bâches, gouttières, récupérateurs mal couverts… En saison chaude, le cycle œuf → adulte peut être bouclé en une semaine. L’espèce pique le jour (matin/fin d’après-midi), ce qui facilite la diffusion autour d’un foyer de cas.

10 gestes prioritaires (15 minutes)

  • Vider coupelles, seaux, arrosoirs, jouets ; ranger les objets creux retournés.
  • Tendre bâches/housses et éponger les poches d’eau après la pluie.
  • Percer à la base les pneus stockés (≈5 mm) et les mettre à l’abri.
  • Couvrir les récupérateurs (couvercle + moustiquaire ≤1 mm bien tendue).
  • Dégager gouttières/regards ; vérifier l’écoulement.
  • Changer l’eau des abreuvoirs/vasques 1×/semaine min.
  • Condensats (clim/brumi) : pas de bassine ouverte, évacuation directe.
  • Plantes en eau/boutures : renouveler tous les 3 jours.
  • Informer voisins/syndic : 10 minutes chez chacun = des dizaines d’adultes en moins.
  • Recommencer chaque semaine et après chaque pluie.

Se protéger (jour & soir)

Barrières & confort

  • Moustiquaires (fenêtres, lit) — mailles ≤ 1 mm, sans trous.
  • Ventilateur : le flux d’air gêne le vol et disperse le CO₂ (orientez vers les jambes).
  • Vêtements : clairs, tissu serré, manches/pantalon léger.

Répulsifs cutanés

  • Utiliser des produits homologués (icaridine, DEET, IR3535, PMD) adaptés à l’âge/situation.
  • Lire la notice (quantité, durée, réapplication) ; éviter yeux, muqueuses et mains des enfants.
  • < 6 mois : pas de répulsif ; privilégier moustiquaires + vêtements.

Si vous êtes malade (ou pensez l’être)

  • Restez sous moustiquaire et évitez de vous faire piquer pour ne pas infecter d’autres moustiques.
  • Hydratation, repos, antalgique adapté (avis pro. de santé).
  • Prévenez votre entourage, facilitez la recherche des cas.

Démoustication : ce que font les autorités

L’ARS et les opérateurs spécialisés peuvent déclencher des traitements ciblés autour des foyers (interventions nocturnes/tôt le matin), en complément du nettoyage des gîtes. Ces opérations abaissent temporairement la population adulte pour freiner la transmission ; elles ne remplacent pas la suppression de l’eau stagnante.

  • Information préalable (affichage/courrier) avec consignes à suivre pendant l’intervention.
  • Après traitement : poursuite impérative des gestes anti-gîtes à domicile.

Plan d’action « Quartier propre » (48 h)

  • Jour 1 matin : tournée anti-gîtes chez soi (intérieur/extérieur).
  • Jour 1 après-midi : parties communes/copro (gouttières, cours, caves, chantiers).
  • Jour 2 matin : informer voisins/syndic, retour sur points problématiques.
  • Jour 2 soir : vérifier moustiquaires, préparer ventilateur & répulsif.
  • Ensuite : routine hebdomadaire + après chaque pluie.

FAQ

Le chikungunya est-il « grave » ?

Le plus souvent bénin mais invalidant (douleurs articulaires). Vigilance accrue chez les personnes fragiles (grossesse, nourrisson, âgé, pathologies).

Peut-on l’attraper par l’eau ou d’une personne à l’autre ?

Non. La transmission se fait par piqûre de moustique (pas d’humain à humain direct, hors transfusion).

Les lampes UV sont-elles utiles ?

Le moustique tigre réagit surtout au CO₂, à la chaleur et aux odeurs. Les pièges lumineux capturent surtout d’autres insectes. Priorité : eau + barrières.

Dois-je annuler mes activités dehors ?

Non, mais adoptez les mesures de protection (vêtements, répulsif, ventilateur en terrasse), surtout matin et fin d’après-midi.

Comment signaler un gîte problématique ?

Contactez votre mairie ou le service départemental « moustique tigre ». Indiquez l’adresse exacte, des photos et la nature du gîte.

À retenir & kit minimal

À retenir

  • 14 cas confirmés à Val-de-Cognac.
  • Sans eau stagnante → pas de larves → pas de moustiques.
  • Protégez-vous (moustiquaires, vêtements, répulsifs adaptés).
  • Consultez en cas de fièvre + arthralgies.

Kit maison

Moustiquaires fenêtres/lit Rouleau de moustiquaire fine Ventilateur Répulsif homologué Goupillon Liste anti-gîtes

Check-list eaux stagnantes Choisir un répulsif Carte des signalements